Ah, c’est pas sa chair qui m’est
tout
Et suis pas qu’un grand cœur pour
elle ;
Non, c’est d’aller faire les fous
Dans des histoires fraternelles
Oh ! vous m’entendez bien !
Oh ! vous savez comme on y vient ;
Oh ! vous savez parfaitement qu’il y
a moyen,
Et comme on s’y attelle.
Lui défeuiller quel Tout je suis,
Et que ses yeux perdus m’en suivent !
Et puis un soir : « Tu m’as séduit
Pourtant » - et l’aimer toute vive.
Et s’aimer tour à tour
Au gras soleil des basses-cours
Et vers la lune et puis partout ! avec
toujours
En nobles perspectives…
Oh, c’est pas seulement la chair,
Et c’est pas plus seulement l’âme
C’est l’esprit édénique et fier
D’être un peu l’homme avec la
femme.
Jules Laforgue
(Travail sur les brouillons d'écrivain
- mai 1985)
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