L'écriture est tout
entière dans la persévérance. Il faut s'accrocher. Quand
j'avais la trentaine, j'avais l'habitude d'aller à la gym alors que
je détestais ça. Je le faisais pour retarder le jour où je
cesserais d'y aller. Je fais la même chose avec l'écriture. C'est
une façon de retarder le jour où je n'écrirai plus, le jour où je
sombrerai dans une dépression si profonde qu'il sera impossible de
la distinguer d'une parfaite béatitude.
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