vendredi 15 août 2008

Anarchistes sociaux quasi religieux

Les premiers socialistes sionistes, ceux qui « contrairement aux socialistes européens n’ont jamais supposé que lorsque les conditions sociales changent, les gens deviennent immédiatement meilleurs, et que l’avidité, l’ambition et l’égoïsme disparaissent automatiquement. [Et qui] D’un autre côté, (…) ne se sont jamais laissé séduire par la simplification marxiste : il faut ouvrir les yeux des gens de force pour qu’ils voient la lumière. Ils croyaient que tous les hommes n’avaient pas été créés égaux mais que tous avaient également le droit d’être différents. Ils croyaient aussi à l’importance de fonder de petites cellules, sociales, volontaires, un peu comme des grandes familles, dans lesquelles les gens opéraient sur la base de la décence et de la fierté, plutôt qu’à partir de la réalisation et de la récompense matérielle. (…)  Ils n’ont jamais cru que le socialisme devait venir d’en haut, des autorités des corps d’état. Dans une certaine mesure, c’étaient des anarchistes. Je les décrirai, du moins certains des fondateurs du socialisme sioniste comme des anarchistes sociaux quasi religieux.(…) L’un deux Aaron Gordon a écrit que les deux expériences humaines, les plus satisfaisante sont la création et la responsabilité...
Amoz Oz Les deux morts de ma grand-mère

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