Les premiers socialistes
sionistes, ceux qui « contrairement aux socialistes européens
n’ont jamais supposé que lorsque les conditions sociales changent,
les gens deviennent immédiatement meilleurs, et que l’avidité,
l’ambition et l’égoïsme disparaissent automatiquement. [Et
qui] D’un
autre côté, (…) ne se sont jamais laissé séduire par la
simplification marxiste : il faut ouvrir les yeux des gens de
force pour qu’ils voient la lumière. Ils croyaient que tous les
hommes n’avaient pas été créés égaux mais que tous avaient
également le droit d’être différents. Ils croyaient aussi à
l’importance de fonder de petites cellules, sociales, volontaires,
un peu comme des grandes familles, dans lesquelles les gens opéraient
sur la base de la décence et de la fierté, plutôt qu’à partir
de la réalisation et de la récompense matérielle. (…) Ils
n’ont jamais cru que le socialisme devait venir d’en haut, des
autorités des corps d’état. Dans une certaine mesure, c’étaient
des anarchistes. Je les décrirai, du moins certains des fondateurs
du socialisme sioniste comme des anarchistes sociaux quasi
religieux.(…) L’un deux Aaron Gordon a écrit que les deux
expériences humaines, les plus satisfaisante sont la création et la
responsabilité...
Amoz Oz Les deux morts de ma grand-mère
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